Geoffroy de Cornillé, fils d'Odon III, figure dans un acte de donation fait en 1199 par André de Vitré, Robert son frère, chantre de Paris, et Emme sa mère ; et dans un autre acte de donation de la même année, fait par André de Vitré seul, aux moines de Saint-Melaine de Rennes.
Dans un acte de 1299, ce même Geoffroy de Cornillé est dit fils d'Odon et neveu de Sécard de Cornillé et vivant à cette époque.
Pierre de Cornillé ratifia à Nantes, la veille de la Pentecôte 1225, à la suite d'André III de Vitré, les privilèges accordés par le duc Pierre à la nouvelle ville de Saint-Aubin du Cormier.
Les seigneurs assemblés à Nantes accordèrent, à la considération du Duc, que les habitants de la nouvelle ville jouiraient sur leurs terres des mêmes privilèges qu'il leur avaient été concédés sur les siennes. Les grands de la province avaient seuls été convoqués à cette réunion : aussi Pierre de Cornillé ne dut-il, bien que cela ne soit pas exprimé, figurer là qu'en qualité de maître des eaux et forêts de la baronnie de Vitré ou de quelque autre fonction analogue. C'est encore comme officiers du baron que ses prédécesseurs figurent dans les actes ci-dessus et non en simples témoins ; ils contresignent ses décisions de la même manière que le font encore les ministres des souverains, chacun dans son département.
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Origines et Premiers sujets II
Origines et Premiers sujets III
Tiré d'Ernest de Cornulier-Lucinière :
Généalogie de la Maison de Cornulier, autrefois de Cornillé, en Bretagne, portant pour armes modernes :
D’azur au rencontre de cerf d’or, surmonté d’une moucheture d’hermine d’argent entre les bois,
Et pour armes anciennes :
D’argent à trois corneilles de sable.
Devise : Firmus Ut Cornus.
Entre deux chasses à courre, ils ratifiaient à courre.
Le Cerf