Jehan de Cornillé, écuyer, seigneur de la Bichetière, de la Borderie, en Cornillé, et de Montchouon, dans la paroisse d’Etrelles, vivait de 1407 à 1450 ; on ignore le nom de sa femme, mais il fut père de :
Noble et puissant écuyer Amaury de Cornillé, fils aîné, héritier principal et noble de Jehan, seigneur de la Bichetière, de la Borderie, de la Croix, dans la paroisse de Cornillé, et du Bois, dit le Bois-Cornillé, dans celle de Torcé, dès 1459 ; fut un des témoins entendus, en 1485, dans l’enquête des dégâts faits au château de Sévigné. En 1477, sa juridiction scellait ses actes d’un sceau à trois corneilles, autour duquel était écrit : Sceau de la Bichetière. Il épousa, en 1466, noble damoiselle Isabeau de la Touchardière, dame de la Motte et du Plessis de Torcé, dont il eut :
- Pierre de Cornillé, fils aîné, héritier principal et noble, qui suit.
- Jehan de Cornillé, châtelain de Derval en 1513, pour Jehan Laval, sire de Châteaubriant.
- Dom René de Cornillé, qui fut d’église et possédait par indivis, en 1513, avec son frère Jehan, le manoir de la Croix, en Cornillé.
- Thébaude de Cornillé, mariée à Guyon du Bois, Seigneur du Boishalbran, en Saint-Germain-du-Pinel, et de la Baste, en Etrelles. Elle possédait, en 1513, la métairie noble du Buat, en Martigné-Ferchault, et le manoir de la Piglonnière, en Saint-Germain-du-Pinel.
- Jehanne de Cornillé, mariée à noble écuyer Georges le Vayer, de la maison de la Clarté, en Cornillé.
- Olive de Cornillé, mariée avant 1508 à Jamet de la Vallée.
- Renée de Cornillé, épousa son parent, Hervé de Cornillé, de la branche de BAIS, rapportée ci-après.
- Catherine de Cornillé, dont le sort est inconnu.
Ces quatre dernières filles possédaient par indivis, en 1513, le manoir de la Hussonnière, en la paroisse de Moulins, évêché de Rennes.
Lire :
Tiré d'Ernest de Cornulier-Lucinière :
Généalogie de la Maison de Cornulier, autrefois de Cornillé, en Bretagne, portant pour armes modernes :
D’azur au rencontre de cerf d’or, surmonté d’une moucheture d’hermine d’argent entre les bois,
Et pour armes anciennes :
D’argent à trois corneilles de sable.
Devise : Firmus Ut Cornus.
Vos corneilles ne survolaient nos bois, vos cerfs ne sont pas nos frères, car vos images sont fausses et personne n'a le droit de nous totémiser.
Le Cerf