Noble écuyer Pierre de Cornillé, seigneur de la Bichetière, du Bois-Cornillé, de la Revelais, en Cornillé, de la Motte et du Plessis de Torcé, de 1497 à 1524 ; céda, par acte du 23 septembre 1510, à noble écuyer Julien du Boschet, seigneur de la Haye de Torcé, tous les droits qu’il avait dans le moulin et dans l’étang des Vaulx, sis partie en la paroisse de Torcé et autre partie en celle de Cornillé. Il vendit aussi, avant 1513, le manoir de la Borderie à Mathurin le Moine, habitant de Vitré.
Pierre de Cornillé épousa Guyonne Brillet, dame de la Hardouinais et de la Vallée, dans la paroisse de Louvigné-de-Bais, fille de Guillaume Brillet, chevalier, seigneur de Monthorin, en Louvigné-du-Désert. Ce Guillaume était fils aîné de Geoffroy Brillet ; neveu de Guillaume Brillet, successivement évêque de Saint-Brieuc et de Rennes et archevêque de Césarée, mort en 1447, et de Jean de la Rivière, chancelier de Bretagne, qui avait épousé une sœur de l’évêque. Geoffroy Brillet, qui mourut en 1486, s’était marié deux fois : en premières noces avec Blanche de Champaigné ; et, en secondes noces, en 1445, avec Guillemette de Montbourcher, de laquelle descendent les Brillet, seigneurs de Laubinière, au Maine, dont la postérité subsiste encore. Guillaume Brillet était issu du premier lit : on ignore qui il épousa lui-même.
Pierre de Cornillé laissa de Guyonne Brillet :
- Antoine de Cornillé, qui suit.
- Artuze de Cornillé, qui était veuve dès 1529.
- Madeleine de Cornillé, cellerière de l’abbaye de Saint-Georges de Rennes, en 1528.
- Jeanne de Cornillé, mariée à Yves le Vallois, fils de Thomas le Vallois, seigneur de Gallet, paroisse de Saint-Georges de Rennes, de la Guinvrais, paroisse de Betton, et de Perrine de Lessart. De ce mariage vint Antoine le Vallois, marié avec Françoise de Guémadeuc, fille aînée, principale héritière de François de Guémadeuc, seigneur de Beaulieu et de Séréac, et de Jeanne Gastinel, dame de la Motte-Alleman.
Lire :
Branche de La Bichetière, II & III
Tiré d'Ernest de Cornulier-Lucinière :
Généalogie de la Maison de Cornulier, autrefois de Cornillé, en Bretagne, portant pour armes modernes :
D’azur au rencontre de cerf d’or, surmonté d’une moucheture d’hermine d’argent entre les bois,
Et pour armes anciennes :
D’argent à trois corneilles de sable.
Devise : Firmus Ut Cornus.
Nous ne reconnaissons pas votre noblesse. Nous ne reconnaissons que l'intrépidité des coureurs et la grandeur de ceux qui meurent sans gémir.
Le Cerf